lundi 11 janvier 2016

Amalfie

Il y a quelques semaines, un voyage de groupe en Italie, qui m'était proposé par le comité d'entreprise, m'a permis de découvrir l'un des plus beaux hôtels dans lesquels j'ai eu l'occasion de séjourner : pas un énième hôtel quatre ou cinq étoiles comme il en existe des milliers, mais un authentique concept, original et inoubliable. Il s'agissait du Parco dei Principi, sur la côte amalfitaine. Le cadre a évidemment joué pour une part dans la réussite du séjour : c'est l'un des plus beaux coins d'Italie. La côte amalfitaine allie le climat et le charme de la Méditerranée à une culture presque trois fois millénaire. Depuis les Grecs de l’Antiquité jusqu’aux Bourbons, cette région, au sud de Naples, a été convoitée par une succession de souverains puissants. Rien d’étonnant, donc, si l’on y trouve des ruines romaines (Pompéi et Herculanum), des palais Renaissance, des villas Belle Époque, des églises médiévales, sans oublier les petits villages de pêcheurs où le temps semble suspendu. Parmi tous ces vestiges, pourtant, l’un des chefs-d'œuvre de Gio Ponti, le plus célèbre architecte italien du XXe siècle, se démarque par sa modernité. Pour ceux qui ne connaissent pas, Ponti est à l’Italie ce que Frank Lloyd Wright est aux États-Unis : un créateur génial dont le travail a profondément influencé les conceptions esthétiques de son pays. On lui doit notamment le plus grand gratte-ciel de Milan, la tour Pirelli, en forme d’ellipse. Fondateur de Domus, prestigieux magazine d’architecture et de design, il a aussi dessiné des assiettes et des meubles pour les plus grandes marques italiennes. Bien que son nom soit plutôt associé à des réalisations urbaines, l’un de ses projets ayant le mieux résisté aux changements de modes — et qui est peut-être le plus extravagant de tous — se dresse sur la côte amalfitaine. Perché sur les falaises spectaculaires de Sorrento, à quelques centaines de mètres au-dessus de la Méditerranée, le Parco dei Principi est un parfait exemple d’innovation architecturale réussie. L’hôtel est resté aussi novateur, surprenant et élégant qu’au jour de sa construction, il y a plusieurs décennies. Du bâtiment au mobilier en passant par les stores, la décoration des murs, les assiettes et même les carrelages, Ponti a conçu le Parco dei Principi dans ses moindres détails. Résultat : un hôtel totalement original, qui ne ressemble à rien au monde. Gio Ponti aimait décliner sur tous les modes une couleur unique. Pour le Parco dei Principi, il a opté pour le bleu. Ainsi, les murs blancs sont incrustés d’œufs de béton bleu brillant, les stores vénitiens aux différentes nuances de bleu forment des surfaces de rayures horizontales, les canapés du hall d’entrée sont tapissés de lainage bleu marine, et même les téléphones ont été commandés spécialement... dans un ton particulier de bleu. Toutefois, c’est dans la conception des sols que Ponti a véritablement mis à l’épreuve sa théorie de la couleur unique. En coopération avec un céramiste local, il a dessiné une centaine de variations géométriques associant le blanc à trois tons de bleu. Pendant mon séjour, j'ai fait la connaissance d'un couple belge d’un certain âge qui y passe un mois par an depuis vingt ans. Lors de leur premier séjour, leur fille n’avait que quelques mois ; cette année, elle est venue avec son petit ami, et ses parents comptent bien un jour revenir avec leurs petits-enfants. Ce ne sont pas des fans inconditionnels de Gio Ponti : ce qui leur plaît dans cet hôtel, c’est qu'en vingt ans, ils n’ont jamais rien vu de plus élégant ni de plus original. Et je crois bien que je partage leur opinion. Le comité d'entreprise, avec ce voyage de groupe, s'est décidément surpassé. Et pour info, je vous laisse le lien vers l’organisateur de ce voyage comité d’entreprise, car ils ont été excellents. Suivez le lien.

Les nouvelles escadres de l'armée de l'air

L’armée de l’air a décidé de renforcer la cohérence de son organisation et réuni les unités et le personnel dédiés à une même mission au sein de sept nouvelles escadres. Elles seront toutes créées à partir du 25 août jusqu’au 3 septembre. Ces escadres seront basées à Évreux (64e escadre de transport et escadre aérienne de commandement et de conduite projetable), Saint-Dizier (4e escadre de chasse), Luxeuil-les-Bains (2e escadre de chasse), Mont-de-Marsan (30e escadre de chasse), Cazaux (8e escadre de chasse) et Orléans (61e escadre de transport). La numérotation des unités, l’immatriculation des aéronefs affectés et le transfert du patrimoine historique (drapeau, traditions et nom de baptême) seront mis en conformité courant 2016. Quatre escadres avaient déjà été créées en 2014, deux à Avord, une à Istres et une à Nancy.

L'astéroïde qui va nous détruire

Le soupçon mal fondé a provoqué la panique chez les internautes: certains blogs et médias avaient prévu cet impact pour entre le 15 et le 28 septembre prochain. La NASA a démenti les rumeurs effroyables d'apocalypse circulant sur Internet — la Terre n'est pas menacée par un astéroïde géant qui va frapper la surface de la planète en septembre et les Terriens peuvent dormir tranquilles. "Il n’y a pas de base scientifique, pas la moindre preuve, qu’un astéroïde ou tout autre objet céleste heurte la Terre à ces dates (…) S’il y avait un objet suffisamment grand pour faire peser ce genre de menace en septembre, nous aurions vu quelque chose", a rassuré le responsable de l'agence, Paul Chodas. Des internautes affirmaient qu'un astéroïde entrerait en collision avec la Terre près de Porto Rico, dans les Caraïbes, provoquant des immenses vagues qui causant d’importants dommages le long des côtes de l'Afrique, des Etats-Unis, du Mexique ainsi qu’en Amérique centrale et du sud. Cela dit, les spéculations sur la fin du monde sont assez répandues en ligne, ce n'est d’ailleurs pas la première fois que ce type de prévisions apparaît. Ainsi, en 2011, les mêmes discours ont été relayés sur Internet: quelqu'un avait alors "présagé" la collision de la Terre avec la comète Elénine (C/2010 X1). Par ailleurs, de nombreuses personnes attendaient l'apocalypse le 21 décembre 2012 jour de la fin du calendrier maya, estimant que la planète serait détruite par une météorite. Quant aux prédictions les plus récentes, cette année, c'étaient les astéroïdes 2004 BL86 et 2014 YB35 qui ont suscité une vague d'émotions mais qui, selon la NASA, n'ont eu aucune influence sur la Terre.