lundi 18 décembre 2017

Un accident

Le mois dernier, je me suis offert un stage de pilotage GT à Mettet. Je comptais en parler dans ce billet, puis je suis tombé sur un article évoquant la disparition de la princesse Diana. J'ai eu envie de revenir sur cet accident épouvantable qui a fait couler tant d'encore à l'époque. De nombreuses théories ont en effet suivi ce drame hors norme. On a accusé le flash d'un paparazzi, envisagé un attentat monté par le MI6... Mais la vérité se révèle, en fin de compte, bien plus regrettable. La voiture de la princesse a filé dans le tunnel à environ 150 km/h, et a alors dû éviter une petite Fiat qui roulait à allure normale. Le chauffeur de Lady Di a voulu freiner, a touché l'autre automobile sur le côté, cherché à redresser mais n'est pas parvenu à maîtriser sa trajectoire. Le conducteur de la Fiat, comprenant la situation, a alors pris la fuite et a repeint la carrosserie de son véhicule pour se faire oublier. De toute évidence, tout ça n'a rien du complot savamment élaboré. Les dernières révélations à propos de cette nuit dévoilent une multitude de problèmes ayant conduit à cette situation. Pour n'en prendre qu'un parmi d'autres, la Mercedes, qui avait 11000 km, avait mené une existence assez mouvementée avant ce soir-là. Elle avait en effet été achetée par un propriétaire à l'état neuf, puis braquée, et retrouvée entièrement démolie à Roissy. Elle avait du coup été classée comme véhicule gravement endommagé. Elle était destinée à la ferraille, mais elle a pour finir intégré la société Etoile Limousine, qui est un partenaire du Ritz. Histoire de ne rien gâcher, le chauffeur de Lady Di ne pouvait pas conduire une telle limousine : elle était cataloguée dans la catégorie grande remise, qui demande un permis spécialisé. Mais l'amant de Lady Di souhaitait retourner immédiatement à son domicile parisien et c'est donc cette berline qui a été choisie. Parce qu'il fallait proposer une solution dans la minute et qu'elle était disponible. Tout simplement. Un accident tellement stupide qu'on en préfèrerait presque les théories de complot. Histoire de ne pas mélanger torchons et serviettes, je vous parlerai de ce stage de pilotage GT dans un prochain billet. Mais vous pouvez toujours voir ce site, si vous êtes comme moi un fan des voitures de sport. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste des plus belles voitures du monde.

vendredi 15 décembre 2017

La réalité des migrants

 Epuisés par des mois de blocage en Serbie, des dizaines de jeunes migrants survivent dans des conditions effroyables à Sid, petite ville à la frontière avec l’Union européenne qu’ils tentent chaque jour de franchir. Alors que l’hiver s’installe, chaque matin, ils se dirigent frigorifiés vers une imprimerie désaffectée. La dernière gare avant la Croatie est toute proche. Sous l’oeil de la police et parfois en butte aux critiques de la population locale, des bénévoles occidentaux y distribuent café, pommes, oeufs, de l’eau pour un brin de toilette. Un générateur est installé pour recharger les téléphones portables. Ils fournissent aussi tentes, chaussures, vêtements… Certains migrants marchent beaucoup: leur campement est à l’écart, dans la forêt parfois, pour rester à distance de la police. Les vêtements sont boueux, les traits tirés, les visages vieillis. « Je suis brisé », dit un Afghan de 28 ans, qui se présente comme « Sirg » et raconte le froid des nuits serbes dans ces « jungles ». « On se dit qu’au matin, nous serons décédés », poursuit-il. Il affirme avoir tenté plus de 60 fois de passer en Croatie, dit qu’il est même arrivé une fois en Slovénie avant d’être intercepté et renvoyé. Selon Andrea Contenta, de Médecins sans Frontière, quelque 5.000 migrants sont bloqués en Serbie, la plupart dans des centres officiels. Environ 500 dormiraient dehors, ici, à Belgrade ou encore à Sombor, dans le nord. Pour ces hommes, les chances de réussite diminuent avec le temps: les frontières sont mieux protégées, ils s’affaiblissent, tombent malades, l’argent est plus rare.  « On tente chaque jour. On est fatigués », dit Hamza, 27 ans, de Biskra, en Algérie, qui entend rejoindre la Belgique. Cet homme qui refuse de donner son nom a été intercepté et repoussé dans la nuit par la police croate. Il réessaiera le jour même, une fois réchauffé. Tous les moyens sont bons: à pied, dissimulés dans des camions, dans le châssis des trains de fret ou sur leur toit… « Sans espoir, sans alternative, certains décident de prendre d’énormes risques pour poursuivre leur voyage, sans se préoccuper des dangers et des rigueurs de l’hiver », dit Andrea Contenta. « Les mesures de dissuasion de l’Europe n’arrêteront pas ces gens », prévient-il.  « J’essaye et j’essaye encore », dit Ali Amjad, 24 ans, de Kaboul. Cela fait presque deux ans qu’il est en Serbie. Comme « Kako » à ses côtés, qui rit sans raison et donne des signes manifestes de troubles psychiatriques. Parfois des bagarres éclatent, entre différentes nationalités. La semaine dernière, un Nord-Africain a été poignardé au coeur et évacué vers l’hôpital de Novi Sad. Un Algérien qui se présente comme « Miki » Salem, 21 ans, a le bras en écharpe, montre des bandages sur les fesses, où il a été poignardé: « C’était les Afghans, ce n’était pas une bagarre, c’était de l’agression pour l’argent », dit-il. 

mercredi 22 novembre 2017

Les certifications informatiques

Les cours de certification Microsoft permettent aux étudiants de maîtriser certains produits Microsoft. Les certificats Microsoft peuvent qualifier des personnes pour un large éventail de rôles et de responsabilités, allant du travail sur ordinateur de bureau à l'utilisation de logiciels populaires tels que Word, Excel et PowerPoint. Ils peuvent être certifiés pour suivre l'un des 30 parcours professionnels différents. Un étudiant peut devenir un expert en solutions certifiées ou obtenir un certificat de développeur de solutions. La valeur des certifications Microsoft Avec la croissance rapide de l'industrie de la technologie, les travailleurs qualifiés en TI sont très en demande. Les certifications sont un outil que les services des ressources humaines utilisent pour déterminer quels candidats sont les plus aptes à l'emploi. Par exemple, une certification peut être très utile pour choisir entre deux candidats ayant des qualifications similaires. Les certifications Microsoft fournissent également aux employeurs une indication du dévouement d'un candidat à apprendre sur leur domaine et à rester au courant des nouveaux développements en son sein. Pour l'étudiant, il leur fournit des objectifs fixés pour l'auto-amélioration. Avoir ces objectifs peut les motiver à apprendre. Pour ceux qui sont déjà employés dans l'industrie, l'obtention d'une certification Microsoft peut les mettre dans une position d'avancement au sein de leur entreprise. Un avantage majeur est que, dans de nombreux cas, les employeurs paieront leurs travailleurs pour obtenir leur certification. La certification peut être coûteuse, et être parrainé par leur employeur permet à l'étudiant d'apprendre et d'améliorer ses compétences sans avoir à payer quoi que ce soit de sa poche. La demande de professionnels certifiés devrait augmenter dans un avenir prévisible au fur et à mesure que les technologies émergentes comme le cloud computing gagneront en popularité. Les employeurs continueront probablement à avoir besoin de travailleurs pouvant présenter des preuves tangibles de leurs compétences. Selon le site Web de Microsoft, 86% des gestionnaires d'embauche affirment que les certifications informatiques sont une priorité pour eux lorsqu'ils évaluent les candidats et 91% considèrent les certifications lorsqu'ils prennent des décisions d'embauche. Il est possible de trouver des cours de certification Microsoft via le site Web de Microsoft ou via des fournisseurs de certification locaux. Les étudiants peuvent suivre leurs cours de certification en ligne ou en personne. Choisir une certification Microsoft Les cours peuvent être choisis en fonction de leur cheminement de carrière souhaité. Voici quelques exemples de carrières informatiques courantes et les certifications qui les accompagnent: Ingénieur Systèmes Une certification Microsoft Certified Solutions Expert (MCSE) est une bonne option dans ce domaine, car elle prépare l'étudiant à gérer des centres de données modernes et aussi à travailler dans le support informatique. Le MCSE est une autre bonne option pour ceux qui veulent travailler en tant qu'administrateurs réseau et qui utiliseront des applications Windows. Développeur d'applications La certification Microsoft Certified Solutions Developer (MCSD) permet aux étudiants de montrer leur capacité à créer des logiciels pour plusieurs plates-formes. La piste Developer du cours de certification Microsoft Technology Associate (MTA) est une autre bonne option pour un développeur d'applications. Analyste de base de données La certification MCSE: Data Platform qualifie les étudiants pour montrer qu'ils ont les compétences pour construire et administrer des solutions de données à grande échelle, ce qui est important pour le travail en tant qu'analyste de base de données. Les certifications Microsoft sont des jalons importants pour les professionnels de l'informatique qui souhaitent réellement faire progresser leur carrière. Les étudiants qui souhaitent progresser dans l'industrie des TI devraient considérer attentivement leurs objectifs de carrière lorsqu'ils décident des cours de certification à suivre. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de spécialiste en référencement naturel à Lille.

mardi 21 novembre 2017

Mondialisation : résister aux tentations de l'isolationnisme ou du laisser-faire

Les changements induits par la mondialisation peuvent conduire à des appels en faveur de l’isolationnisme et amener les pays à se couper de ce qui se passe autour d’eux. On le constate en particulier dans les régions reléguées au second plan. Certains veulent ériger des barrières et fermer leurs frontières. À l’opposé, d’autres seraient prêts à laisser la mondialisation suivre son cours, estimant que des marchés autorégulés garantissent en définitive les meilleurs résultats. À la suite de la crise économique et des réactions hostiles à la mondialisation, on a déjà pu observer des tendances à l’isolationnisme. Les négociations multilatérales visant à éliminer les obstacles aux échanges sont restées pratiquement au point mort au cours de la dernière décennie, et le protectionnisme fait son retour. Même des pays qui avaient jusqu’à présent toujours défendu une économie mondiale ouverte cherchent à présent à freiner les importations, à limiter l’immigration et à encourager la production nationale. Ces éléments ont tous contribué au récent ralentissement de la croissance du commerce mondial. Pourtant, la majorité des citoyens européens reconnaissent que le protectionnisme ne met pas à l’abri. Il peut aider à court terme, mais l’histoire montre qu’il n’a jamais connu un succès durable et qu’il a souvent eu une issue désastreuse. En guise d’exemple à méditer, on peut citer la grande dépression des années 1930, qui a été exacerbée par une spirale protectionniste qui a finalement contribué à la guerre. Si nous fermons nos frontières, d’autres feront de même. Nous serions tous perdants. Cela est particulièrement vrai pour l’Europe, qui est fortement intégrée dans les chaînes de valeur mondiales. Le protectionnisme désorganiserait la production et augmenterait les coûts et les prix pour les consommateurs. Les exportations européennes deviendraient moins compétitives, compromettant un nombre d’emplois encore plus élevé. On estime qu’une augmentation des restrictions commerciales de 10 % conduirait à une diminution du revenu national de 4 %. Nous n’aurions plus accès aux nouveaux produits, services, technologies et idées. En touchant le plus durement les populations les plus pauvres du fait des hausses de prix, le protectionnisme aurait l’effet contraire de celui recherché. Pour éviter cette spirale négative, il faut des institutions et des règles multilatérales qui permettent aux pays de promouvoir conjointement des solutions communes dans un monde globalisé. Cela est essentiel si l’on veut s’attaquer à des problèmes qui requièrent une action collective, comme l’économie globale, le changement climatique ou l’évasion fiscale. À défaut, les pays et les entreprises les plus puissants et les moins scrupuleux pourraient imposer leurs règles et intérêts aux plus faibles. Cela irait à l’encontre des valeurs fondatrices de l’UE que sont la coopération, l’État de droit, l’égalité des droits et la solidarité. Pour mieux maîtriser la mondialisation, nous avons besoin d’une gouvernance mondiale accrue et de plus de règles internationales. Et nous devons adopter des politiques nationales qui dynamisent notre compétitivité et améliorent notre résilience. L’Europe doit, à présent, décider comment y parvenir.

lundi 16 octobre 2017

Conduire à Mettet

Viva la liberta ! Le week-end dernier, j'ai fait un stage de pilotage à Mettet ! J'ai conduit une Porsche durant une trentaine de minutes, et ce dans les meilleures conditions qui soient : sur un circuit de course ! Autant vous dire que j'ai mis la gomme dès que je le pouvais. Je vous laisse imaginer les sensations qu'on éprouve dans ces moments-là. Ça m'a fait un bien immense, de pouvoir piloter dans de telles conditions. J'adore prendre le volant. Depuis tout gosse, en fait. Quand mes petits camarades rêvaient tous de devenir pompiers ou astronautes, je rêvais de devenir chauffeur de taxi. Et ce rêve a mis longtemps a disparaître ! Pourtant, j'observe depuis quelques temps que sur la route, je ne prends plus tant de plaisir que ça. Entre les embouteillages et les innombrables limitations de vitesse qui apparaissent chaque jour, la conduite est devenue carrément tuante, par moments. Et c'est tout de même assez exaspérant, si on y réfléchit. Je me souviens d'un temps pas si lointain où la conduite sur route était encore un plaisir de tous les instants. Je me souviens que quand j'étais gamin, les limitations de vitesse étaient dix fois moins présentes : on n'était pas sans cesse obligés de modifier sa vitesse à cause des panneaux. Je sais bien que cela ne pouvait pas durer, que nous sommes trop nombreux pour conduire à l'ancienne. Mais nous vivons tout de même dans un monde de plus en plus aseptisé, dans un carcan de règles de plus en plus absurdes, imposées sous couvert de nous protéger. Je ne serais pas étonné que d'ici quelques années, l'on nous fasse carrément mettre un casque en voiture. Le pire, c'est que cette société ultrasécuritaire est fondamentalement contre-productive. Le développement des allergies le montre bien : celles-ci se sont propagées depuis que l'on récure nos maisons à grands coups de produits chimiques. Je pense que tout excès est malsain, et ce que nos chers ronds-de-cuir font avec la route est le parfait exemple de ce qu'est un excès. Si vous aussi vous aimez la conduite, voilà en tout cas le site par lequel je suis passé pour ce stage de pilotage à Mettet. Et si vous le faites, n'y allez pas mollo sur la pédale d'accélérateur : profitez à fond de cet instant trop court de liberté ! Plus d'infos sur ce stage de pilotage à Mettet en suivant le lien.


mardi 10 octobre 2017

Le groupe de pairs : une sociabilité juvénile ?

La visibilité dans les espaces publics des groupes de jeunes a conduit de nombreux observateurs à s’interroger sur les formes spécifiques de sociabilités juvéniles et à leurs effets sur la structuration des identités. Cette question importante nécessite toutefois d’éviter une série d’écueils qui sont à l’origine de la constitution de stéréotypes. Il faut d’abord éviter de chercher dans ces groupes l’explication des sociabilités des jeunesses des milieux populaires. C’est-à-dire à autonomiser le groupe, étudié en soi et pour soi. Les regroupements juvéniles ne prennent sens que dans l’ensemble des styles de vie - conformes (c’est-à-dire socialement approuvés et statistiquement probables) et déviants - dans lesquels ils s’inscrivent. Ce qui implique qu’il faut situer les pratiques de sociabilité juvénile étudiées par rapport aux pratiques familiales, scolaires, professionnelles et éviter de prendre la partie pour le tout ; les pratiques, les individus, les groupes observés au sein de telle cité pour ceux de toute la cité ; et la cité pour toutes les cités. Dans les nombreux travaux qu’il a mené sur les milieux populaires en France, Gérard Mauger a montré qu’on pouvait schématiquement les diviser en trois pôles distincts. Pour les uns, le monde social s’ordonne par rapport au capital économique détenu, pour les autres, par rapport au capital culturel, pour les derniers, par rapport au capital corporel (perçu sous l’angle de la force physique). Ces trois axes - capital économique, capital culturel, capital corporel - permettent de la sorte d’organiser l’ensemble des observations rassemblées tant sur les styles de vie « conformes » que sur les styles de vie « déviants ». Durant les années 1970-1980, les styles de vie « déviants » s’organisaient ainsi autour de trois figures types : « la bande », « le milieu » et ce qu’il nommait la « bohème populaire ». Les formes de sociabilité et les pratiques du monde des bandes - des « blousons noirs » aux « loubards » - « la culture anti-école », les vannes et « les bastons » (entre soi, entre bandes, avec la police), le vandalisme, les vols défis et les vols de subsistance, étaient non seulement communs à une large fraction des jeunes de milieu populaire, sous des formes plus ou moins euphémisées, mais se retrouvaient - à l’identique où le plus souvent transposées - dans le monde ouvrier adulte. Le principe unificateur de ces attributs, de ces consommations et de ces pratiques, caractéristiques du « monde des bandes » d’alors, n’est au fond rien d’autre que les « valeurs de virilité » associées à la valorisation de la force physique - force de combat ou force de travail - seule propriété qui puisse être mise en avant pour gagner le « respect » ou construire une « réputation », dans le monde viril des ouvriers jeunes ou adultes. Le monde des bandes apparaissait ainsi comme un univers d’apprentissage des conduites de virilité et l’apprentissage de la culture de bande, comme un préalable à la « culture d’atelier ». L’appartenance au monde des bandes était, en effet, presque toujours temporaire : à l’insertion dans le monde du travail correspondait une transformation des usages martiaux de la force physique en usages productifs, une conversion de la culture de rue à la culture d’usine, dont le mariage constituait à la fois un marqueur et un opérateur. Elle orientait les jeunes des bandes vers les métiers de force, métiers d’hommes, bastions de la classe ouvrière traditionnelle : industries métallurgiques ou minières, chantiers du bâtiment. De la même manière, « la valeur économique » est la formule génératrice de la culture du milieu. L’argent est au milieu ce que la force est au monde des bandes. S’il est vrai que la force physique comme force de combat et les qualités afférentes d’endurance et d’audace est une espèce de capital déterminante dans « le milieu » comme dans le monde des bandes (ne serait-ce que parce que « le milieu » se recrute, pour l’essentiel, parmi les ressortissants du monde des bandes qui « ont mal tourné »), la force de combat apparaît dans les bandes comme une fin en soi, alors qu’elle n’est, dans le milieu, que le moyen d’une fin. Dans le monde des bandes, l’excellence virile (caractéristique de l’ethos populaire au masculin) est à la fois l’enjeu des conflits et le critère de leur arbitrage. Dans le milieu, elle n’est qu’une ressource dans des luttes de classement dont la richesse est la mesure et l’enjeu. L’emphase et l’ostentation sont moins ici dans l’habitus corporelle que dans l’appropriation matérielle et symbolique des attributs de la représentation populaire de l’opulence. Quant au troisième pôle, c’est la bonne volonté culturelle qui est au principe de sa structuration. Il est incarné par des individus qui tentaient de s’immiscer dans la contre-société et de s’initier à « la contreculture ». De même que l’observation des attitudes et comportements du milieu donne à voir la représentation populaire de la richesse, de même l’observation de « la bohème populaire » permet d’objectiver une forme de dissidence culturelle propre à une fraction des jeunes de milieu populaire de l’époque : refus du travail salarié et de la consommation, affranchissement de la morale traditionnelle et humeur contestataire, goûts artistiques déclarés et pratiques culturelles revendiquées, prédilection pour les savoirs ésotériques et les drogues douces ou dures (censées libérer la créativité). Bref, un ensemble d’attributs, de consommations, de goûts et de pratiques qui apparaissent comme une version prolétarisée du style de vie propre à la bohème intellectuelle et artistique.

lundi 24 juillet 2017

Prendre conscience des menaces informatiques

Si les Nations ont conscience de l’importance de la technologie, en est-il de même de votre côté ? Et quid de votre entreprise ? Le problème pour beaucoup d’entreprises est que la technologie évolue avec une telle rapidité qu’elles peinent à suivre le rythme. Et puis, le monde numérique et la cybersécurité utilisent ce que beaucoup considèrent comme une langue étrangère : des nouveaux termes, des abréviations à foison qui changent aussi vite que la technologie. Au final, beaucoup ont le sentiment d’être perdus et de ne pas tirer entièrement profit de l’avantage concurrentiel que pourraient leur offrir les nouvelles technologies. En tant que responsable, vous pouvez difficilement éviter d’aborder cette question, car elle peut avoir d’importantes retombées, positives ou négatives, sur votre activité. En outre, les modifications introduites par la législation européenne marquent un tournant majeur dans l’univers de la cybersécurité, et pourraient avoir des implications pour les équipes de cybersécurité. Emparez-vous donc de l’occasion pour révolutionner vos connaissances de la cybersécurité, mais aussi votre approche de la question. Pourtant, emportés dans le tourbillon du quotidien, beaucoup ont atteint un point de rupture, souhaitant désespérément marquer une pause. Mais le moment est enfin venu. Les entreprises vont pouvoir réévaluer non seulement ce que doit être une cybersécurité au niveau de l’état de l’art, mais aussi la manière dont nous organisons le traitement de nos données, vouées à se multiplier de manière exponentielle. La dépendance de votre activité au numérique ; il s’agit en l’occurrence des systèmes technologiques utilisés en interne et dans le Cloud. Et les données que vous stockez sur ces systèmes, qu’il s’agisse d’informations client, de processus métier, de propriété intellectuelle ou autre. Ces éléments peuvent être très différents selon votre coeur de métier (prestataire de services, détaillant ou organisation financière). Les risques encourus du fait de cette dépendance technologique, dont certains sont plus faciles à qualifier que d’autres, comme le délit d’initié. Ils peuvent provenir d’une erreur humaine, d’un employé mécontent ou encore d’une source externe. Les menaces externes sont les plus difficiles à qualifier, car plus volatiles du fait d’une grande variété de techniques, d’acteurs et de motivations. Cela nous conduit trop souvent à nous perdre dans un flot de détails de bas niveau relatifs au fonctionnement. Retrouvez toutes les infos sur L'Agence SEO

mercredi 21 juin 2017

Une enfance en guerre

 Elle a été chassée de son quartier, a subi les bombardements et est devenue une réfugiée dans sa propre ville en Syrie: Myriam Rawick, 13 ans, a tenu pendant cinq ans la chronique de sa vie à Alep, qui vient d'être publiée. "Le journal de Myriam", c'est la guerre vue par une enfant, issue d'une famille chrétienne modeste, d'origine arménienne, dont la vie est bouleversée par des "choses de grand": les slogans révolutionnaires peints sur les murs, les manifestations contre le gouvernement, l'enlèvement de son cousin, le blocus, les combats...   "Quand la guerre a commencé, Maman m'a encouragé à écrire un journal quotidien. J'y mettais tout ce que je faisais pendant la journée. Je me disais qu'un jour je pourrai ainsi me souvenir de ce qui s'est passé", témoigne Myriam dans un entretien avec l'AFP.  Quand le journaliste français Philippe Lobjois entend parler en décembre 2016 de Myriam et de son journal intime, un cahier d'une cinquantaine de pages en arabe, il comprend que c'est l'occasion de faire raconter cette guerre de l'intérieur: développé et traduit en français, le Journal, couvrant la période novembre 2011-décembre 2016, vient d'être publié aux éditions Fayard.  Une des plus anciennes cités du monde, Alep regorgeait de trésors classés au patrimoine mondial de l'Humanité, avant de devenir le principal champ de bataille de la guerre en Syrie, jusqu'à la reprise des derniers secteurs rebelles par l'armée de Bachar al-Assad, appuyée par ses alliés russe et iranien, fin 2016.  "Alep, c'était un éden, c'était notre éden", écrit Myriam, une enfant qui aime dessiner et chanter et qui n'oubliera jamais les sinistres jours de mars 2013 où "les hommes en noir", des rebelles islamistes, ont contraint sa famille au départ.  "Je me suis réveillée un matin, j'ai entendu des objets qu'on brisait, des gens qui hurlaient +Allah Akbar+ (Dieu est le plus grand, en arabe). J'ai eu tellement peur, j'avais envie de vomir. Je tenais ma poupée serrée contre moi, je lui disais +N'aie pas peur, n'aie pas peur, je suis avec toi+", se souvient-elle.  - Du sucre contre la peur -  "J'ai couru mettre mes livres dans mon sac à dos, j'adore les livres, je ne peux pas m'en passer. J'ai enfilé deux anoraks l'un par-dessus l'autre, pour me protéger des balles perdues. Dans la rue, j'ai vu un homme à la barbe touffue, en djellaba noire, une arme à la main, j'avais très peur. Nous avons marché longtemps pour gagner un quartier plus sûr", à Alep-Ouest, la partie de la ville sous contrôle gouvernemental, régulièrement visée par des bombardements des rebelles.  "Ce qui me faisait le plus peur, c'était les missiles. Un soir, j'allais me mettre au lit lorsque le ciel est devenu rouge, avec un bruit assourdissant. Un missile était tombé dans la rue à côté de la nôtre. Pour nous calmer, on nous donnait du sucre, on nous disait que cela nous aiderait à ne plus avoir peur... Mais moi je trouvais que cela ne changeait rien! Nous nous sommes réfugiés chez une voisine, on m'a installé un matelas devant une baie vitrée, j'avais peur, j'ai peur des vitres, des éclats de vitres. Je suis belle, je ne veux pas être défigurée", plaisante-t-elle.  La capitulation des derniers rebelles en décembre 2016 a permis le retour à une certaine normalité, même si l'approvisionnement en eau et en électricité reste aléatoire.   "Nous n'avons plus peur que des bombes tombent sur nos têtes. Je reprends mon enfance, je recommence à jouer avec les enfants des voisins", se réjouit Myriam, le regard pétillant.  Depuis la fin des combats, elle n'est retournée qu'une seule fois dans son ancien quartier: "c'était comme si mon coeur reprenait vie. Tout était détruit, mais je me souvenais de tous les moments que j'y avais vécu. Il y avait comme un parfum de bonheur passé. Mais je ne retournerai pas y vivre".  L'adolescente, qui rêve d'être astronome car elle adore les étoiles, continue à écrire dans son journal: "c'est beau ce que je suis en train de vivre et je ne veux pas non plus l'oublier. Je me suis même endormie hier soir sur mon cahier!".  

jeudi 1 juin 2017

Avec les dauphins en Méditerranée

Il y a peu, j'ai nagé avec des dauphins. Ca s'est passé à Mandelieu, et je dois avouer que je ne suis pas près d'oublier. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut cotoyer une autre espèce intelligente, qui plus est dans son milieu naturel ! C'est un de ces moments miraculeux dont on se souvient toute sa vie. Une fois à la maison, cependant, je me suis quelque peu renseigné sur ces cétacés, et j'ai été très étonné par ce que j'ai appris. Je savais déjà que les dauphins étaient des mammifères, mais je ne connaissais pas les implications de la chose. C'est pourquoi j'échange avec vous mes récentes découvertes. En premier lieu, le dauphin a besoin d'oxygène : concrètement, il ne peut demeurer plus de 4 minutes dans les profondeurs sans remonter à l'air libre et refaire le plein. C'est certes pas mal, mais loin des records d'apnée dont je les pensais capable ! En second lieu, la femelle ne porte qu'un seul petit à la fois : la gestation est de 11 mois, et elle l'allaite durant 8 mois. Ce qui est radicalement différent de la plupart des poissons. Mais la chose qui m'a le plus épaté, en fin de compte, c'est son origine. Naguère, son ancêtre vivait en effet... au sol, près des côtes ! Cet ancêtre était une bête qui marchait sur quatre pattes, et vivait de poissons et d'amphibiens. Jusqu'à ce qu'un colossal chambardement climatique provoque l'anéantissement de la plupart des espèces. En vue d'échapper à ses prédateurs, le mésonyx s'est alors tourné vers le milieu aquatique. Son organisme a dès lors petit à petit évolué pour s'acclimater à cet environnement : ses pattes avant se sont changées en nageoires, ses pattes de derrière ont disparu, et ses narines ont basculé sur le haut du crâne pour qu'il puisse respirer tout en continuant à nager. C'est là que réside le secret des dauphins : c'est cette généalogie terrestre qui fait qu'ils sont équipés de poumons, ne pondent pas d'oeufs, et nourrissent leurs petits comme l'être humain ! Quoi qu'il en soit, si vous êtes fada de ces fabuleux bestiaux, je vous recommande chaudement l'expérience. Vous trouverez tout ce qu'il y a à savoir sur ce site. Suivez le lien pour le contact de cette association qui organise des sorties pour nager avec les dauphins.

mardi 16 mai 2017

Faire chanter la Russie

Une ancienne ministre américaine a confirmé avoir averti la Maison Blanche du risque d'un "chantage" de Moscou sur le premier directeur à la sécurité nationale. C'est l'ancienne numéro deux du ministère de la Justice qui l'affirme. La Maison Blanche avait été avertie du risque d'un "chantage" de Moscou sur le premier directeur à la sécurité nationale, Michael Flynn, dès le 26 janvier dernier. Le principal intéressé avait démissionné 18 jours plus tard.  "Nous pensions que le général Flynn était compromis vis-à-vis des Russes", a déclaré l'ancienne ministre de la Justice par intérim, Sally Yates, devant la commission parlementaire enquêtant sur l'ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine. Elle s'exprimait pour la première fois publiquement depuis son éviction du gouvernement Trump le 30 janvier, quand elle s'est opposée au décret migratoire présidentiel.   Michael Flynn a été poussé à la démission le 13 février après la révélation de contacts répétés avec l'ambassadeur russe à Washington avant et après l'élection, et ses déclarations inexactes au vice-président Mike Pence à ce sujet.  "Cela posait un problème parce que nous pensions que les Russes étaient non seulement au courant [du fait que Michael Flynn avait menti à Mike Pence] mais qu'ils avaient aussi probablement des preuves", a expliqué l'ancienne ministre nommée par Barack Obama. "Et cela créait une situation compromettante, une situation où en gros les Russes pouvaient faire chanter le conseiller à la sécurité nationale" des Etats-Unis.  "Les histoires de collusion Russie-Trump sont un canular complet", a réagi le milliardaire lundi soir dans une série de tweets commentant cette audition de trois heures. "Quand cette charade aux frais du contribuable s'arrêtera-t-elle?", a-t-il ajouté, visiblement agacé par les enquêtes en cours au Sénat, à la Chambre des représentants et au FBI sur une éventuelle "coordination" entre certains de ses proches et Moscou.  Cette ingérence russe dans l'élection américaine a été révélée par les agences américaines du renseignement début octobre. Donald Trump s'est défaussé, ce lundi matin, sur son prédécesseur, expliquant -là encore dans une série de tweets- que "le général Flynn avait obtenu les accréditations de sécurité par l'administration Obama".  "Demandez à Sally Yates, sous serment, si elle sait comment une information classifiée est sortie dans la presse peu après qu'elle l'a expliquée à la Maison Blanche", avait-il poursuivi, apparemment toujours plus indigné par la fuite elle-même que par son contenu.  Lors de sa première rencontre avec Donald Trump dans le Bureau ovale quelques jours après l'élection, Barack Obama avait conseillé à son successeur de ne pas embaucher Michael Flynn. Il l'a notamment mis en garde "en raison du comportement de Flynn en tant que patron de la DIA", agence de renseignement militaire où il avait été nommé en 2012, a affirmé un ex-responsable de l'administration Obama sous couvert d'anonymat.  Outre les enquêtes parlementaires, la police fédérale FBI a ouvert sa propre enquête sur une éventuelle "coordination" entre l'entourage de M. Trump et Moscou. Le Kremlin nie toute interférence. Mais il ne fait aucun doute, selon les agences américaines du renseignement, que plusieurs proches de la campagne de l'homme d'affaires ont été en contact régulier avec la Russie, notamment Michael Flynn, Carter Page et Paul Manafort. Reste à prouver que lesdits contacts constituent une collusion.  

mercredi 12 avril 2017

Le salon horloger de Bâle s’ouvre dans un climat incertain

 Baselworld, le grand salon suisse de l’horlogerie et de la joaillerie, s’ouvre jeudi à Bâle, offrant pendant huit jours une vitrine aux grandes marques de luxe pour tenter de relancer leurs ventes après deux années difficiles.  Comme chaque année, les grandes références de l’horlogerie suisse sont au rendez-vous, de Rolex à Patek Philippe, en passant par Tissot, Omega ou Tag Heuer, les grandes marques s’alignant les unes à côté des autres sur de somptueux stands pour présenter leurs nouvelles collections.  Signe des temps, l’événement qui célèbre cette année son centième anniversaire, accueille toutefois 200 exposants de moins que l’année dernière, ramenant cette année leur nombre à 1.300.  « Il y a de petites entreprises qui étaient mal positionnées au niveau mondial qui ont malheureusement souffert de la crise et ne se présentent plus cette année à Bâle », a expliqué Sylvie Ritter, la directrice du salon, lors d’un entretien avec l’AFP.  D’autres ont également quitté la branche, à l’image de marques de luxe qui avaient ajouté des montres à leurs gammes d’accessoires, mais qui ont décidé de se recentrer sur leur cœur de métier « dans ces périodes moins euphoriques », a-t-elle ajouté, pour expliquer cette diminution.  Le secteur de l’horlogerie avait connu une phase d’expansion spectaculaire mais a accumulé les revers de fortune depuis l’introduction fin 2013 de mesures de lutte contre la corruption interdisant les cadeaux extravagants.  Les fabricants de montres suisses ont dû composer aussi bien avec les secousses sur les devises, notamment avec la force du franc suisse qui a fait grimper leurs coûts de production, qu’avec les brusques changements dans les flux touristiques, après la Révolution des parapluies à Hong Kong, puis avec la vague d’attentats en Europe, qui a fait fuir les touristes asiatiques.  L’an passé, les exportations horlogères suisses se sont contractées de -9,9% après une baisse de -3,3% en 2015.  Après avoir mené une cure d’austérité, les horlogers espèrent cependant repartir sur des bases saines cette année, grâce à une amorce de reprise en Chine.  « On s’attend à une stabilisation des exportations pour 2017?, a déclaré Jean-Daniel Pasche, le président de la Fédération horlogère suisse, à l’AFP.  L’attentat de mercredi 22 mars à Londres n’en marque pas moins un nouveau coup dur pour le secteur, qui avait déjà été très touché en France par les attentats de novembre 2015, privant l’économie française d’importantes retombées touristiques.  « Ce qui s’est passé à Londres s’inscrit dans la même logique que ce qui a touché Paris après le Bataclan, ou la Côte d’Azur après l’attentat de Nice. Malheureusement la liste est longue », a réagi Guillaume de Seynes, le directeur général de la maison française Hermès, rencontré sur le salon. Il a toutefois expliqué qu’il était encore beaucoup trop tôt pour en évaluer les conséquences.  L’an passé, le Royaume Uni avait été le seul grand marché européen en croissance, la chute de la livre britannique depuis le Brexit permettant aux touristes de bénéficier de taux de change avantageux pour leurs achats de produits de luxe.  Les exportations horlogères suisses y avaient progressé de 3,7% alors qu’elles dégringolaient de -19,6% en France.  A la différence du salon horloger de Genève, qui se concentre sur une trentaine de griffes de prestige, le salon horloger de Bâle accueille une foule de marques, qui offrent des produits à tous les prix et pour tous les goûts.  Dans les présentoirs, le prestigieux diamantaire britannique Graff aligne d’impressionantes parures de diamants alors qu’à quelques pas de là, Victorinox, le célèbre fabricant de couteaux suisses, propose lui des montres pour la vie de tous les jours.  Les amateurs d’horlogerie peuvent découvrir sur ce salon, qui se tient du 23 au 30 mars, aussi bien une montre de Formule-1 chez Bell & Ross, une marque française destinée aux collectionneurs, qu’une montre en hommage au chanteur britannique David Bowie chez la griffe genevoise Raymond Weil. 

mardi 11 avril 2017

Incroyable L-39

L'envie de faire un vol en avion de chasse me trottait dans la tête depuis longtemps. Et vendredi dernier, j'ai enfin craqué. L'aventure a eu lieu à l'aérodrome de Pontoise. Je me suis présenté à 10 heures, assez impatient. J'avais mal dormi la veille à l'idée de ce que j'allais réaliser. Peu après qu'on m'ait décrit l'appareil et les procédures de sécurité, j'ai enfilé mon uniforme de vol avant de rejoindre la voie de circulation. C'est là que le L-39 m'attendait. Il a beau ne plus être de première fraîcheur (sa conception date des années 1950), il a été utilisé par l'armée française jusque dans le milieu des années 90 et a même servi à la Patrouille de France pendant plus de 20 ans. L'estomac noué que je suis monté dans le cockpit et harnaché à mon siège. Quelques minutes plus tard, on était enfin parti. Je m'attendais à me retrouver plaqué contre le siège, mais l'accélération est en fait linéaire. Au début, j'ai surtout été frappé par la puissance que montre le L-39 : celui-ci n'oscille pas en dépit des rafales de vent. On a commencé par un vol d'initiation. Nous avons continué avec un vol à basse altitude pour profiter un peu mieux de la vitesse.  Puis le pilote m'a informé qu'on allait entamer la partie acrobatique. Et là, on est enfin passé aux choses sérieuses. Le pilote a commencé par un petit huit. J'ai soudain pesé plusieurs fois mon poids. J'ai essayé de lever les bras mais c'était pénible, car il pesait soudain son poids. J'avais l'impression que mes joues tombaient, comme si quelqu'un tirait dessus. Le pilote m'a demandé si je voulais continuer : je lui ai répondu en éclatant de rire ; je ne pouvais m'en empêcher, à cet instant je suis heureux comme je ne l'avais jamais été. Pendant les quelques secondes d'accalmie entre chaque manœuvre, je tentais de retrouver mes points de repère qui changaient sans cesse de place, oscillant dans tous les axes, au point de me faire graduellement perdre tout sens de l'orientation. Tout allait trop vite; les manœuvres s'enchaînaient à toute vitesse : tonneaux, breaks, looping, looping, tout y passait. Nous avions à peine fini une acrobatie qu'une autre suivait. Le pilote me demandait souvent si j'étais  toujours avec lui, et je répondais par l'affirmative. Malgré l'intensité des évolutions qui allaient crescendo, je me laissais progressivement aller. Étrangement, c'est sur la route du retour que j'ai fini par me sentir mal. Je n'oublierai pas cette expérience ! Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur du vol en L-39 Albatros.

jeudi 23 février 2017

Balade islandaise


Moscou «a cherché» à favoriser l'élection de Trump

Le président «Poutine et le gouvernement russe ont cherché» à favoriser l'élection de Donald Trump et à discréditer la campagne électorale d'Hillary Clinton, affirment les services de renseignement américains dans un rapport publié vendredi. «Poutine et le gouvernement russe ont développé une préférence claire pour le président élu Donald Trump», affirme le rapport, rendu public dans une version expurgée de son contenu classifié. Moscou «appliquera les leçons apprises» dans cette campagne pour influencer les élections dans d'autres pays, y compris alliés des États-Unis, avertit également le rapport. Le diagnostic se base sur les informations recueillies par le FBI, en charge du contre-espionnage américain, la CIA et l'agence d'espionnage électronique, NSA. Le rapport a été mis en ligne sur le site internet de la direction nationale du renseignement (DNI), qui chapeaute les grandes agences de renseignement américaines. Barack Obama, qui avait demandé la rédaction de ce document de synthèse, a été informé de son contenu jeudi. Donald Trump a lui été informé vendredi par les chefs du DNI, du FBI, de la CIA et de la NSA qui sont venus le rencontrer en personne dans sa tour quartier général à New York. Quelques minutes après la rencontre, le président élu a souligné dans un communiqué qu'aucun piratage n'avait influencé le résultat de l'élection, mais s'est gardé de reprendre à son compte les conclusions du rapport qui venait de lui être présenté. Le rapport rendu public précise que la «campagne d'influence» de Moscou s'inscrit dans le cadre d'une «stratégie de communication» s'inspirant des méthodes soviétiques utilisant notamment, «les opérations clandestines, les médias d'État, des tierces parties, et des utilisateurs payés de réseaux sociaux, ou trolls».

mercredi 11 janvier 2017

L'Algérie s'équipe en avion de chasse Russes

Pas moins de 50 chasseurs bombardiers de type MiG-29M/M2 vont être livrés à l’Algérie, annonce le vice-directeur général du groupe MIG, Alexeï Beskibalov. C’est le plus gros contrat jamais signé dans l’histoire de ce groupe. Selon le vice-directeur général du groupe MiG Alexeї Beskibalov, cité par le site russe Sputnik news, deux premiers chasseurs MiG-29M/M2 doivent être remis à un pays nord-africain (Ndlr : l’Algérie) avant la fin de l'année en cours. C’est le plus gros contrat jamais signé par le groupe MiG, fait valoir Beskibalov, précisant que la livraison des 50 chasseurs russes se fera sur la période 2016-2020. Une transaction jusqu'ici inégalée conclue par le voisin de l'Est, malgré la crise financière qui le frappe en raison de la dégringolade des prix de pétrole. Embourbée dans une crise sans précédent avec la chute des prix des hydrocarbures, l'Algérie continue pourtant à s'armer à coups de milliards de dollars tout en laissant à la traîne le peuple et le développement du pays. A lire en détail sur Vol en MiG.