mercredi 28 janvier 2015

Détente et culture à Bordeaux

Un séminaire m'a conduit cette semaine à découvrir Bordeaux. Non que je n'y sois jamais allé, mais jamais encore avec un habitant, présent pour me servir de guide ! Les monuments se sont, grâce à mon hôte, transformés de simples façades en lieux chargés d'histoire. Petit récit de ce périple bordelais. Commençons par le tramway, qui fut notre moyen de locomotion. Celui-ci est loin d'être un tramway à l'ancienne comme on peut l'imaginer. C'est au contraire une remarquable prouesse technologique, qui semble littéralement se glisser au milieu des artères. Il n'est relié à aucun câble aérien, se déplace sans bruit et se fond dans le paysage urbain. Notre guide nous a fait emprunter la ligne C, qui conduit de la gare Saint-Jean à la place des Quinconces, pour partir à la découverte d'une ville où cohabitent et s'harmonisent édifices patrimoniaux et réalisations contemporaines. Nous avons fait un tour du côté des anciens quais longeant la Garonne, désormais transformés en une magnifique promenade accessible aux piétons et aux cyclistes. En suivant le bel arrondi que dessine la Garonne, on découvre côte-à-côte les multiples façades datant principalement du XVIIIe siècle. Puis viennent ces « monuments » que sont la fontaine de la Grave, et la porte de Bourgogne, sorte de puissant arc de triomphe installé dans le prolongement du célèbre pont de Pierre. Véritable exploit d'architecte, qui permit enfin de franchir le fleuve, celui-ci fut édifié à la demande de Napoléon, au début du XIXe siècle seulement. La promenade se poursuit jusqu'au joyau de la ville, la place de la Bourse, ancienne place Royale, grande ouverte sur la Garonne. Aujourd'hui, ses majestueux édifices XVIIIe – anciens hôtels abritant le musése des Douanes et la chambre de Commerce et d'Industrie – se mirent dans un vaste miroir d'eau, aménagement du XXIe siècle qui rend justice au patrimoine architectural. Dernière étape de ce périple urbain, nous avons rejoint l'immense esplanade des Quinconces, à la fois tournée vesr les rives de la Garonne et vers le quartier des Chartrons. Un quartier qui a appartenu, dès le XIVe siècle, à une communauté de chartreux qui avaient été chassés du Périgord, d'où son nom ! Cette vaste place entourée d'arbres a été aménagée au XIXe siècle, sur l'emplacement du château Trompette, bâti par le roi Charles VII. S'y dressent la colonne et la fontaine aux Girondins. Les visiteurs venus du monde entier – dont certains sur les bateaux de croisière qui arrivent jusqu'au coeur de la ville – voient en Bordeaux la capitale mondiale des grands vins. Les bons restaurants où goûter vins et cuisine locale ne manquent d'ailleurs pas, et au-delà de la découverte visuelle de la ville, ce sont surtout nos estomacs qui se souviendront de ce séjour ! Je vous laisse le site du responsable de l’organisation de séminaire, qui a été très bon.

Les économies des licences partagées

Le geste clé du Green IT consiste à utiliser le plus longtemps possible les équipements existants. Plusieurs approches complémentaires aident à atteindre cet objectif : extension de garantie de 3 à 5 et / ou spare, choix d’un équipement évolutif et de qualité lors de l’achat initial, etc. Ces approches sont cependant souvent inefficaces si l’entreprise ne porte pas en même temps une attention particulière aux logiciels. En effet, comme nous l’avons démontré dans cet article, c’est le phénomène d’obésiciel qui contribue le plus à raccourcir artificiellement la durée de vie des équipements. En moyenne, chaque nouvelle version nécessite en effet 2 fois plus de puissance informatique (mémoire vive, puissance du processeur, etc.) pour fonctionner. En plus de l’écoconception, l’une des pratiques clés pour réduire l’empreinte en ressources (mémoire vive, cycles CPU, etC.) des logiciels consiste à désinstaller ceux qui peuvent l’être, aussi bien sur les postes de travail que sur les serveurs. On récupère ainsi de la puissance (ce qui contribue à allonger la durée de vie) et des coûts de licence. Dans ce cadre, le lancement de la première plateforme française pour la cession et l’acquisition de logiciels entre entreprises - est une aubaine. En effet, un outil facilitant la vente et l’achat de logiciel d’occasion ne peut qu’inciter les entreprises à faire le ménage dans leurs catalogues de licences et à revendre les licences inutiles. L’idée de Softcorner est d’appliquer le modèle de l’occasion au logiciel pour permettre aux entreprises de mettre en vente leurs logiciels inutilisés, et de pouvoir s’équiper à moindre prix. Il faut savoir que les entreprises européennes dépensent des sommes de plus en plus importantes pour s’équiper en logiciels informatiques. Avec une croissance de 1,7 % en France sur 2013 (étude Forester / IDC de mars 2014), ce budget s’établit désormais à environ 90 milliards d’euros. Contrairement aux équipements matériels (ordinateur, écran, etc.), acheter des logiciels d’occasion ne présente, à priori, que des avantages puisqu’un logiciel ne s’use pas. Par ailleurs, la mise à disposition de logiciels d’occasion permet d’accéder à d’anciennes versions, souvent moins gourmandes en ressources (mémoire vive, cycles processeurs, etc.). Une entreprise peut donc s’équiper pour moins cher de logiciels qui nécessitent des ordinateurs moins puissants. Grâce aux logiciels d’occasion, elle peut donc continuer à utiliser ses serveurs et ses postes de travail existants. La plateforme propose à ses membres trois services distincts : Marketplace : offre la possibilité de proposer à la vente les licences inutilisées et d’acheter des logiciels d’occasion à moindre prix. Les produits sont mis en vente généralement entre 10 et 50 % du prix initial ; Community : permet aux membres de poser des questions et répondre à la communauté. Véritable lieu d’échange de bonnes pratiques, cet espace permet à ceux qui manipulent au quotidien les contrats logiciels d’avoir réponse à leurs interrogations et besoins de précisions ; KnowledgeBase : espace d’informations sur le licensing et l’écosystème logiciel. Les membres accèdent aux actualités, mais aussi à des publications et contenus experts inédits. Licences inutilisées : une manne en temps de crise ! Le principal moteur de Softcorner est la possibilité, pour les entreprises, de revendre leurs licences inutilisées. A la suite de changement de systèmes d’information, de migrations, de fusions-acquisitions-cessions de filiales, de non-installation (licences *shelfware*), des organisations de toutes tailles disposent de quantités très importantes de logiciels inutilisés. Ceux-ci constituent autant de ressources et d’actifs gaspillés. Les organisations de tous types peuvent donc dégager des revenus en revendant leurs actifs software décommissionnés et inversement réduire leurs coûts d’achat grâce à l’acquisition de licences de seconde main.

Les exploratrices

Je publie rarement des infographies, trop de chiffres, de statistiques qui n’ont pas leur place sur ce blog et puis dimanche je suis tombée sur cette infographie publiée par Momondo, Des Aventurières Exceptionnelles, qui reprend à travers le portrait de 10 exploratrices des thématiques dont j’aime parler : les femmes, les pionnières du voyage, les découvertes… J’ai une préférence pour les aventures de Jeanne Baré, j’en avais déjà parlé dans mon article sur l’hortensia, elle avait embarqué sur l’Etoile déguiseé en homme et fut ainsi la première femme à faire le tour du monde ! On retrouve les classiques comme Alexandra David Néel et Amélia Earhart mais également des contemporaines comme Laura Dekker , la plus jeune navigatrice ayant effectué son tour du monde à la voile en solitaire et avec escale à… 15 ans ! Et puis tout cela m’a donné envie de voyager et je me suis retrouvée à créer sur le moteur Momondo des voyages imaginaires ! Un avion pour l’islande, une location de voiture pour 5 jours au départ de Reykjyavik, un hôtel dans le quartier de Midborg. je me suis concotée une semaine au mois de mars… puis je me suis souvenue que je n’avais pas de congés en mars mais le rêve était beau. Voilà comment je m’amuse le dimanche après-midi !!! Comme je ne pouvais voyager physiquement j’ai retrouvé dans ma bibliothèque le livre d’Alexandra Lapierre et Christel Mouchard : Elles ont conquis le monde, Les Grandes Aventurières 1850-1950. Photos, gravures, dessins, lettres, c’est la bible de l’Aventure au féminin. Une anthologie de toutes ces femmes qui ont été les premières à se défaire de leurs carcans, de leur corset et à prendre le bateau, la voiture, le train pour se faire une idée du monde dans lequel elle vivait et dont parlaient si bien les hommes. Curieuses, passionnées, défricheuses , rebelles, libres elles ont réussi à changer l’étymologie du mot « aventurière » qui signifiait une intrigante, une courtisane. J’aime beaucoup celles que l’on appelle les « exploratrices en crinolines », les Karen Blixen, Fanny Stevenson ou Ida Pfeiffer qui réussirent à concilier leurs valeurs familiales, leurs racines et le nouveau monde dans lequel elles s’installèrent. Les femmes veulent tout et le valent bien ! J’admire aussi Marianne North qui fera deux tours du monde, paisiblement, de fleurs en fleurs, pour peindre la flore mondiale et léguer un patrimoine scientifique inestimable. « Il n’y a rien de tel pour explorer l’Afrique qu’une bonne vieille jupe. » Elles ne partaient pas pour la gloire, elles avaient toutes des raisons différentes, elles ont toutes eut des aventures différentes et j’ai passé un bon dimanche à lire leurs exploits !