mercredi 28 janvier 2015

Les exploratrices

Je publie rarement des infographies, trop de chiffres, de statistiques qui n’ont pas leur place sur ce blog et puis dimanche je suis tombée sur cette infographie publiée par Momondo, Des Aventurières Exceptionnelles, qui reprend à travers le portrait de 10 exploratrices des thématiques dont j’aime parler : les femmes, les pionnières du voyage, les découvertes… J’ai une préférence pour les aventures de Jeanne Baré, j’en avais déjà parlé dans mon article sur l’hortensia, elle avait embarqué sur l’Etoile déguiseé en homme et fut ainsi la première femme à faire le tour du monde ! On retrouve les classiques comme Alexandra David Néel et Amélia Earhart mais également des contemporaines comme Laura Dekker , la plus jeune navigatrice ayant effectué son tour du monde à la voile en solitaire et avec escale à… 15 ans ! Et puis tout cela m’a donné envie de voyager et je me suis retrouvée à créer sur le moteur Momondo des voyages imaginaires ! Un avion pour l’islande, une location de voiture pour 5 jours au départ de Reykjyavik, un hôtel dans le quartier de Midborg. je me suis concotée une semaine au mois de mars… puis je me suis souvenue que je n’avais pas de congés en mars mais le rêve était beau. Voilà comment je m’amuse le dimanche après-midi !!! Comme je ne pouvais voyager physiquement j’ai retrouvé dans ma bibliothèque le livre d’Alexandra Lapierre et Christel Mouchard : Elles ont conquis le monde, Les Grandes Aventurières 1850-1950. Photos, gravures, dessins, lettres, c’est la bible de l’Aventure au féminin. Une anthologie de toutes ces femmes qui ont été les premières à se défaire de leurs carcans, de leur corset et à prendre le bateau, la voiture, le train pour se faire une idée du monde dans lequel elle vivait et dont parlaient si bien les hommes. Curieuses, passionnées, défricheuses , rebelles, libres elles ont réussi à changer l’étymologie du mot « aventurière » qui signifiait une intrigante, une courtisane. J’aime beaucoup celles que l’on appelle les « exploratrices en crinolines », les Karen Blixen, Fanny Stevenson ou Ida Pfeiffer qui réussirent à concilier leurs valeurs familiales, leurs racines et le nouveau monde dans lequel elles s’installèrent. Les femmes veulent tout et le valent bien ! J’admire aussi Marianne North qui fera deux tours du monde, paisiblement, de fleurs en fleurs, pour peindre la flore mondiale et léguer un patrimoine scientifique inestimable. « Il n’y a rien de tel pour explorer l’Afrique qu’une bonne vieille jupe. » Elles ne partaient pas pour la gloire, elles avaient toutes des raisons différentes, elles ont toutes eut des aventures différentes et j’ai passé un bon dimanche à lire leurs exploits !


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