mardi 26 juillet 2016

Les morts de Syrie

Plus de 55.000 personnes ont été tuées en Syrie en 2015, dont plus de 2.500 enfants, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) alors que le pays est depuis cinq ans le théâtre d'un conflit sanglant. L'ONG basée en Grande-Bretagne a par ailleurs indiqué que ce bilan portait à plus de 260.000 le nombre total de morts depuis le début du conflit en mars 2011, dans leur grande majorité des combattants. Pour la seule année 2015, 55.219 personnes ont péri, dont 13.249 civils parmi lesquels figurent 2.574 enfants. Un chiffre en recul par rapport à l'année 2014, durant laquelle les violences ont coûté la vie à 76.021 personnes. La majorité des morts sont des combattants, dont 7.798 rebelles et plus de 16.000 jihadistes du groupe Etat islamique (EI), du Front Al-Nosra —la branche syrienne d'Al-Qaïda-, ou de milices associées, engagés contre le président Bachar al-Assad. Au total, 17.686 personnes sont tombées dans les rangs du régime, dont plus de 8.800 soldats de l'armée, plus de 7.000 membres de milices pro-Assad, et 378 hommes du mouvement chiite libanais Hezbollah, engagé aux côtés de Damas. Quelque 1.214 combattants étrangers ont également été tués, selon l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales à travers le pays en guerre. Par ailleurs l'ONG précise que 274 personnes décédées n'ont pas pu être identifiées. Depuis le début du conflit, qui a débuté par la répression de manifestations pacifiques et évolué en une guerre complexe opposant nombre d'acteurs et impliquant des puissances étrangères, l'ONG a documenté la mort de 260.758 personnes, dont plus de 76.000 civils, précise l'AFP. Les combats ont également coûté la vie à 40.121 jihadistes, alors que l'aviation russe et une coalition internationale menée par les Etats-Unis sont récemment intervenues dans le conflit pour lutter contre les groupes extrémistes.

La Corée du Nord voudrait se rapprocher du Sud

En adressant ses vœux du Nouvel An à ses citoyens, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s'est dit ouvert à un rapprochement avec la Corée du Sud. "Il est nécessaire d'ouvrir une nouvelle époque de la réunification", a-t-il souligné dans un discours télévisé d'une durée de 29 minutes. Kim Jong-un a consacré une partie importante de son adresse à la nécessité d'intensifier le développement économique de la Corée du Nord et de transformer le pays en une puissance mondiale des plus fortes. Il a également évoqué le congrès du Parti du travail, principal parti politique nord-coréen, prévu pour cette année. Les autorités de Corée du sud s'attendent d'ailleurs à ce qu'à cette occasion des réformes économiques d'envergure soient annoncées. Le dernier congrès de ce parti s'est tenu il y a 36 ans. Le chef nord-coréen a appelé les Etat-Unis et la Corée du Sud à renoncer aux essais militaires conjoints, que la Corée du Nord qualifie de "répétition d'une guerre" contre elle-même. Par ailleurs, Kim Jong-un a souligné la nécessité de varier l'arsenal militaire de son pays, sans pour autant mentionner l'arme nucléaire. En 2005 la Corée du Nord a déclaré avoir créé son arme nucléaire et a à trois reprises effectué ses essais.