mardi 2 juin 2015

Conférence sur le rôle de l'Etat

La façon dont les politiques dilapident l'argent publique pour aider des secteurs sur le déclin ne manque jamais de m'étonner. Un meeting à Biarritz lundi dernier m'a montré encore une fois combien cette largesse politique était aberrante. Il me semble utile de préciser que les tentatives de la classe politique pour élire elle-même les gagnants industriels ont trop souvent été vouées à la débâcle. Ce qui est, lorsqu'on y réfléchit, normal. Après tout, en quoi nos gouvernants seraient-ils mieux formés pour opérer ce choix que le marché, qui centralise quand même des milliards d'individus ayant chacun leurs désirs propres ? Les subventions sont, de mon point de vue, une forme de suffisance. Des dirigeants non qualifiés voulant définir à quoi ressemblera le futur, et ce, sans prendre en considération la volonté des citoyens. A votre avis, quelle aurait été la probabilité que ceux qui nous gouvernent voient en Sergei Brin (de Google) ou Bill Gates (de Microsoft) des pionniers en matière des technologies de l'avenir ? Non, décidément, les autorités ne sont pas les plus adroites pour discerner les technologies vouées à un avenir. Mais ces autorités sont-elles futiles pour autant ? Doivent-elles attendre que le progrès, la technologie ou la croissance revienne ? Sûrement pas ! Les administrations en effet tout un travail en amont à réaliser : elles sont parfaites lorsqu'il s'agit de concilier les bonnes conditions nécessaires à la création de richesse : l'innovation, la recherche, l'entreprenariat mais aussi le libre marché. Dans les faits, ces conditions englobent un enseignement qualitatif, un libre-échange et enfin le maintien du libre marché. La classe politique a donc un rôle crucial à jouer dans la concrétisation de la croissance. Ce rôle consiste principalement à encourager les facteurs environnementaux qui favorisent la concurrence et l'inventivité. C'est un dangereux fantasme d'imaginer que la classe politique pourrait faire naître de la richesse d'un claquement de doigt, juste par l'attribution de subventions. La conclusion à laquelle aboutissait ce meeting à Biarritz était donc la suivante : progrès et innovation ne sont pas conçus par des subventions. Ces derniers apparaissent grâce au libre marché et à la libre concurrence. Pour en savoir plus, suivez le lien vers le site de l’organisateur de ce séminaire à Biarritz.